L’arrêté du 25 janvier 2013 relatif à l’éclairage nocturne des bâtiments non résidentiels est-il vraiment appliqué dans les faits ? Un bureau d’étude est allé voir à Strasbourg, où des efforts restent encore à fournir.
Entré en vigueur en juillet dernier, l’arrêté du 25 janvier 2013 prescrit des extinctions nocturnes d’éclairages aux « locaux à usage professionnel », qui concernent l’illumination des façades ainsi que l’éclairage intérieur émis vers l’extérieur de ces bâtiments. Le bilan opéré par le bureau d’études B&L Evolution portait sur un échantillon de bâtiments de la ville de Strasbourg et révèle la difficulté à sensibiliser les acteurs. Concernant les bâtiments administratifs et culturels (musées, opéra, préfecture, bibliothèque, chambre de commerce), seuls cinq bâtiments sur les dix-neuf étudiés respectent l’ensemble des critères de l’arrêté. C’est l’éclairage des façades qui suscite le plus de résistance : plus de la moitié d’entre eux (11 bâtiments) font l’objet d’un éclairage de façade aux heures d’extinction.En ce qui concerne les commerces, plus d’une vitrine sur quatre (27%) reste allumée la nuit dans le centre-ville de Strasbourg. Le rapport constate aussi des variations importantes dans la mise en application de l’arrêté, avec des taux d’éclairage parfois inférieurs à 25% dans certaines rues, et à plus de 40% dans d’autres.
Ce même type d’enquête avait été réalisé par B&L Evolution dans le quartier de la Défense à Paris en 2013 et devrait être menée prochainement dans d’autres villes françaises.
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